Accompagnement du bien vieillir
Rien - ou peu de choses - dans notre société nous prépare au vieillissement. Nous conduisons notre vie en sachant qu’elle aura un terme, mais généralement nous y pensons relativement peu, pris dans nos divers projets. Le temps passe... les enfants quittent la maison... le temps de la retraite est là, diversement vécu par chacun. Puis vient le temps de la vieillesse ; la faille se creuse et l’idée que tout n’est plus vraiment possible nous revisite de temps à autre, puis de plus en plus souvent…
Ces différentes temporalités sont diversement vécues par chacun. Ces temporalités peuvent être des opportunités pour des apprentissages, des moments de croissance, et l’expérience du vieillissement peut ainsi permettre d’approfondir nos projets de vie et notre réflexion sur ce qui nous apparaît comme essentiel.
Questions à se poser pour bien vieillir
Qu’est-ce qui compte désormais le plus pour moi pour les années à venir ? Comment maintenir une belle énergie de vie ?
Comment continuer à donner sens à une vie face au temps qui passe ? Comment préparer mes dernières années ?
Quels projets ai-je envie de mettre en route sur le plan personnel ?
Ai-je encore le désir et sous quelle forme de contribuer au développement harmonieux de la société à laquelle j’appartiens ?
Et aussi, comment accompagner la fin de vie, la mienne, celle de mes proches, lorsqu’elle apparaît comme inéluctable ?
En un mot, comment puis-je ajouter de la vie aux années, à défaut d’ajouter des années à ma vie ?
Notre proposition d'accompagnement
Nous proposons des séances d’accompagnement pour trouver un espace de paroles permettant à chacun d’élaborer sa problématique propre de son "bien vieillir" et retrouver de nouvelles dynamiques.
Notre expérience nous a appris que pouvoir prendre le temps d’explorer ces peurs dans un espace où on se sent accueilli avec bienveillance, compris et soutenu permet de les apprivoiser, de les affronter, de comprendre comment elles se sont construites sur nos blessures du passé et pas seulement sur le seul fait de « vieillir ». Il ne s’agit pas de nier qu’il y aura des moments difficiles à traverser : maladies, deuils, limitations physiques, acceptation de la finitude. Mais il s’agit aussi de repérer qu’en en comprenant la genèse et le sens, on peut les transformer. Il devient alors possible d’ajouter de la vie aux années (puisque l’inverse est impossible...) et retrouver de l’énergie pour de réels projets quels qu’ils soient.
On peut commencer à se poser ces questions plus ou moins tôt, plus ou moins tard… Il n’y a pas vraiment d’âge pour commencer ce travail...